Tout est relié au tout

L'énergie (Ch'i) relie absolument tout ce qui existe physiquement. Un petit caillou jeté dans une pièce d’eau, et c’est sa masse entière qui s’en trouve affectée. Ceci pour démontrer l’importance de notre voisinage, dont le Ch’i nous parvient relativement peu dilué.
Cette communication permanente entre tout ce qui existe, produit les mêmes effets passé le seuil de nos demeures, où le manque de soins, des placards rangés pêle-mêle, cultiveront une énergie chaotique qui s’étendra dans toute la maison. A l’inverse, une entrée accueillante, des pièces joliment arrangées, produiront un Ch’i vigoureux. La qualité du Ch’i qui circule chez nous joue véritablement un rôle primordial sur tous les domaines de notre vie. Pour citer un exemple, prenons quelqu’un qui perdrait continuellement du temps à chercher des choses égarées dans le désordre, convenez que cette personne aura sans doute du mal à être ponctuelle. De là, il se pourrait fort bien qu’elle voit s’évanouir ses chances d’avancement au travail. Par ce manque à gagner, de graves difficultés matrimoniales pourraient venir se greffer au stress financier. Les petites choses qui nous paraissent insignifiantes, comme une chaise inconfortable, une lumière aveuglante, un meuble mal placé, peuvent avoir un impact majeur sur la vitalité de notre énergie, surtout quand nous y sommes confrontés quotidiennement. Pour le meilleur comme pour le pire, le Ch’i nous relie à tout ce qui nous entoure, et de ce fait, tout à de l’importance dans la pratique du Feng Shui.

Les plafonds

La plupart des gens se sentent généralement plus à l’aise dans une pièce qui ne dépasse pas trois mètres de haut, car sinon, elles les désorientent en leur donnant l’impression d’avoir rapetissé. Tout cet espace au-dessus de nos têtes crée une pièce trop yang pour être confortable. Il existe des salons, dont la hauteur de plafond dépasse allègrement les cinq mètres. Généralement, les propriétaires s’étonnent de ne jamais avoir envie d’y séjourner, en ne réalisant pas la raison qui les poussent à se regrouper dans la bibliothèque, la cuisine, dans les endroits de la maison où le plafond retrouvait une hauteur normale.
Le meilleur moyen de remédier à une pièce trop haute, c’est de marquer un trait entre « le ciel et la terre ». En tant qu’influence yin, ce trait horizontal coupera la hauteur verticale yang. Ce trait se dessine en faisant courir une bande horizontale tout autour de la pièce, à une hauteur, à partir du sol, qui peut varier entre deux et trois mètres. Ce trait peut suivre la ligne naturelle crée par le haut des portes, des fenêtres, ou des étagères, en faisant courir une moulure, une bande de papier peint tout autour de la pièce, ou suggérer ce trait, en accrochant des tableaux, posés à partir de la même hauteur.
Suivant la hauteur du plafond, le « ciel » peut être superbement orné d’un léger mobile, d’une bannière colorée, ou d’une délicate étoffe peinte.
Les pièces qui ont un côté du plafond qui retombe en pente, doivent aussi être ajustées. Le mur le plus bas est l’endroit idéal pour poser une glace, dont le reflet activera l’énergie qui pourrait se trouver coincée sous la pente. De l’autre côté, seront placés les meubles lourds, afin d’y stabiliser le Ch'i.
Les pièces très basses, posent un autre problème car l’énergie s’y comprime. Le remède, c’est l’emploi d’éléments de décoration pleins de vie, c’est-à-dire très yang, pour rompre l’influence yin trop oppressante. De la lumière, en particulier dirigée vers le plafond, des plantes, des miroirs, des couleurs claires, des imprimés à bandes verticales, feront redécoller le Ch’i qui se déploiera ainsi dans toute la pièce.

Les garages

Nombreux sont ceux, qui vivent dans des maisons dont les garages s’élancent à l’avant, vers la rue. Aussi pratique que cela puisse paraître, cet emplacement souligne l’importance du garage et de ses occupants mécaniques. Dans la plupart des cas, la porte d’entrée est reléguée à l’arrière et « rapetissée » par l’énorme « bouche » du garage. Ce qui revient à dire que la voiture est plus importante que les gens qui vivent là. Exemple parfait du maître qui se laisse dominer par son serviteur. Il n’y a rien d’étonnant à ce que les gens qui vivent dans une maison dominée par son garage, se plaignent de toujours courir d’un endroit à l’autre, et de vivre dans leur voiture.
Le problème décuple quand le garage est en plein désordre. Imaginez le nombre de fois où nous entrons et ressortons de notre garage. Son influence sur nos vies est aussi grande que n’importe qu’elle autre pièce de la maison. Aller et venir dans un endroit en fouillis, peut être une métaphore pour ce qui se passe dans nos vies. Voici ce que vous pouvez faire pour éviter ce genre de problème :
- Si vous projetez de faire construire une maison, planifiez d’installer le garage dans son propre bâtiment, à l’arrière ou sur les côtés de la propriété. Lorsque le garage se niche sous le même toit que la maison, il vaut mieux qu’il ne puisse pas se voir de la porte d’entrée, et qu’il ne change pas la forme initiale de la maison.
- Le seuil de la maison, c’est-à-dire, la porte à l’avant, joue un rôle considérable, car elle symbolise les relations que nous entretenons avec la société. Lorsque la porte d’entrée se trouve camouflée par le garage, il est important de lui redonner toute son importance en la « ramenant » à l’avant. Littéralement ou symboliquement. Cela peut s’effectuer en ajoutant une pièce, en composant un jardin paysager, par un bon éclairage, une terrasse, une clôture ou par un mur. N’importe quelle entrée peut être rendue plus marquante grâce à une approche embellie.
- Il faut peindre le garage de la même couleur que la maison et éviter d’attirer l’attention sur sa porte en la parant de décorations.
En Feng Shui, le garage à tout autant d’importance que l’intérieur de la maison et gagne considérablement à être rangé, embelli et intensifié. Vous pouvez installer des étagères pour vos rangements, accrocher des affiches de paysages ou autre au mur, installer un excellent éclairage et rendre l’accès facile.

Emission "Sinosphère"

Et voici une émission vraiment très intéressante sur le feng shui diffusée sur la chaine de télé France Ô.

Les invités sont : Charles Lê, Isabelle Van Waesberghe, Pierre-Yves Rochon et Olivia Roy.

Je n'ai pas été conviée à participer à cette émission et c'est bien dommage car cela aurait mit un peu plus d'animation, n'étant pas toujours d'accord sur ce qui a été dit (surtout concernant les sois-disants prédictions feng-shui... !) !

En tout les cas cette émission est très instructive car elle explique au mieux la démarche, les écoles, les fonctionnements et les résultats du feng shui. Voici le lien où vous pouvez cliquer pour la visionner :

http://www.dailymotion.com/video/xjcp1l_synosphere-pour-vivre-heureux-vivons-feng-shui_tv

Medianeras

Et voici un film que je vous recommande fortement : Medianeras

Date de sortie cinéma : 1 juin 2011

Réalisé par Gustavo Taretto

L'histoire : Buenos Aires, trois millions d’habitants.Mariana et Martín vivent dans le même quartier, dans des immeubles séparés par des murs aveugles (medianeras).Ils fréquentent les mêmes lieux, se croisent souvent mais ne se remarquent jamais.Comment peuvent-ils se rencontrer dans cette ville qui les rassemble et en même temps les éloigne ?

Le réalisateur s'est inspiré de son observation de la ville de Buenos Aires et de ses habitants. Il a récemment découvert quelques lignes de Luis Martín-Santos, un psychiatre, qui font parfaitement écho à son film : « Un homme est à l’image d’une ville et la ville à l’image de ses habitants.»

Medianeras est comme une fable urbaine, une conception artificielle et humoristique de la vie moderne dans les grandes villes. Le film est très influencé par l’architecture, construit autour de quatre piliers :

1. Les Villes / Buenos Aires : Le film est une réflexion sur les villes, que nous créons à notre image et qui nous ressemblent : chaotiques, imprévisibles, contradictoires, illuminées, appauvries et hostiles. De façon inexplicable, la ville est à la fois attirante et dérangeante.

2. La Solitude Urbaine / La Névrose Collective : Une personne qui partage un immeuble avec 50 autres personnes se sent seule. Dans le métro, 100 individus, indifférents les uns aux autres, rentrent chez eux après une journée de travail. Le fait d’être entourés, au lieu de nous apaiser, nous rend extrêmement nerveux. Aujourd’hui, cela ne me surprendrait pas d’entendre parler de crises d’angoisse se répandant plus vite que le virus de la grippe H1N1.

3. L’Isolement : Pourquoi avons-nous autant d’aimants à notre frigo représentant des sociétés de livraison à domicile que d’amis ? Pourquoi la technologie, qui devait nous rapprocher les uns des autres, a t’elle failli à sa mission ? La modernité nous offre le piège parfait : le confort, l’excuse idéale pour nous enfermer, nous isoler et nous préserver. C’est un fait : pour partager des choses importantes entre nous, nous utilisons le « Chat », l’email ou les textos.

4. Rencontres / Echecs / La Recherche de l’Amour : Nous le savons tous : « L’Amour est la réponse à tout. » Mais il est si difficile à trouver ! Martín et Mariana rencontrent des personnes avec qui ils pourraient se lier. C’est un peu comme des éléments qui s’emboîtent parfaitement l’un dans l’autre pour créer une machine bien huilée. Mais quand les engrenages sont finalement lancés, ils n’arrivent tout simplement pas à s’accorder. Il faut donc continuer à chercher la pièce manquante, la personne qui est faite pour vous. Mais comment y arriver avec tous ces obstacles ? Deux voisins qui pourraient se rencontrer peuvent passer des années sans y parvenir. Les personnages de Medianeras ne perdent cependant pas espoir. Ils poursuivent leur difficile quête de l’amour, défiant leurs peurs et leurs revers...

Heureusement, pour toutes ces difficultés, le feng shui est là pour nous apporter des solutions !

Bon film.