Ces plantes qui purifient notre intérieur


Mettre du vert chez soi égaie le quotidien. Mais c’est aussi utile pour la qualité de l’air.
Très souvent, l’air que nous respirons dans nos habitations est aussi pollué qu’à l’extérieur. La parade ? La bio-dépollution. Une solution naturelle aujourd’hui validée par les scientifiques, qui consiste à utiliser des plantes pour purifier l’air. Des chercheurs de la Nasa ont découvert que certains végétaux amélioraient de façon significative la qualité de l’air dans les stations spatiale. Des études, dont celles menées depuis 2003 à la faculté de pharmacie de Lille, ont ensuite mis en évidence la capacité de certaines plantes à absorber, via leurs feuilles, les polluants présents dans nos intérieurs. » Pièce par pièce, voici les végétaux que l’on trouve le plus facilement dans les jardineries :
Dans la cuisine : Faites une place pour un bel anthurium (Anthurium andreanum), qui a la capacité d’absorber le formaldéhyde provenant des meubles en aggloméré et l’ammoniac issu des produits d’entretien.
Dans la salle de bain : Optez pour un palmier bambou (Chamaedorea seifrizii), qui récolte les vapeurs d’ammoniac provenant des détergents ainsi que les composés chimiques issus des produits parfumés (déodorants, etc…) On peut aussi installer un pothos (Scindapsus aureus), véritable aspirateur de monoxyde de carbone.
Dans un bureau : Posez sur votre table de travail une fougère de Boston (Nephrolepis exaltata bostoniensis). En tête de liste pour l’absorption du formaldéhyde, cette plante tropicale, qui a besoin de lumière et d’arrosage régulier, protège du xylène, un polluant dégagé par les encres de certaines imprimantes et photocopieurs.
Dans le salon : Avec ses longues feuilles, le chorophytum (Chlorophytum comosum) capte le monoxyde de carbone, un gaz inodore, invisible et toxique émis par des combustions diverses (bougies, tabac, etc…) et les appareils de chauffage mal entretenus. Cultivez aussi un ficus (Ficus benjamina, par exemple) ou une fleur de lune (Spathiphyllum), deux épurateurs du formaldéhyde et du trichloréthylène provenant des moquettes, peintures, papiers peints, colles et vernis. Pour une hauteur sous plafond de 2,50 mètres, une plante pour 10 m2 suffit. Enfin, misez sur le dracéna (Dracaena marginata, par exemple), c’est la plante de toutes les pollutions : le formaldéhyde, mais aussi le benzène (fumée de cigarette), le xylène (cire, vernis), le trichloréthylène (textiles passés au nettoyage à sec) et le monoxyde de carbone.
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