Notre maison nous abrite, nous ressource et nous régénère. Comment en faire un havre de paix et d’équilibre ? Travaux pratiques :
Nous le savons intuitivement, notre maison conditionne (aussi) notre bien-être. Pourtant, les études montrent que l’air de nos habitations est plus pollué que celui du dehors, même en milieu urbain. En cause, les émanations des produits chimiques utilisés pour fabriquer nos meubles, décorer nos murs, nettoyer nos sols… Ces composés volatils constituent autant d’agents étrangers à notre système immunitaire qui doit, en permanence, s’adapter afin de les éliminer, ce qui entraîne une multiplication des allergies et nous fragilise à long terme. Pour faire à nouveau de notre foyer un cocon doux et sain, heureusement, il existe des solutions.
J’assainis mon intérieur
C’est une évidence, pour profiter pleinement de son « home, sweet home », il importe de le nettoyer voire, parfois, de le désinfecter. Mais choisissez bien vos produits nettoyants. Préférez ceux dont les composants sont naturels : savon en paillettes pour le ménage, huiles essentielles contre les acariens, les insectes et les mauvaises odeurs, vinaigre blanc pour détartrer, désinfecter ou nettoyer les vitres, bicarbonate de soude, enfin, pour éliminer les taches plus rebelles. Et pour faire la chasse à la pollution ambiante, retenez quelques préceptes de bon sens :
Aérez ! : C’est le premier geste à pratiquer : dix minutes par jour fenêtres grandes ouvertes suffisent à renouveler l’air d’une pièce et à vous épargner maux de tête, rhinites, toux, oppression thoracique, fatigue… Il existe aussi des sprays assainissants aux huiles essentielles.
Entourez-vous de plantes vertes et de fleurs : En plus d’être décoratives, elles régulent le degré hygrométrique de l’air et, le jour, régénèrent l’atmosphère en transformant le gaz carbonique en oxygène. Certaines absorbent même les polluants : c’est le cas du palmier et de Chlorophytum comosum. Evitez de les placer dans les chambres car, la nuit, elles rejettent un peu de gaz carbonique.
Les purificateurs d’air : sont souvent destinés à éliminer les divers polluants gazeux ou particulaires, ainsi que les allergènes en suspension. Leur efficacité est néanmoins aléatoire. Choisissez ceux dont les filtres sont labellisés Hepa (haute efficacité pour les particules aériennes), les seuls recommandés par les médecins allergologues, à changer régulièrement.
En revanche, attention aux parfums d’ambiance sous leurs différentes formes : liquide, bougies, aérosols. Loin de purifier l’air, ils le chargent en substances chimiques. Evitez également d’abuser du papier d’Arménie ou de l’encens car, même « naturel », tout produit qui brûle émet une fumée toxique. Préférez-leur les plantes odorantes comme le gardénia ou la violette, les pots-pourris, ou encore les huiles essentielles, diffusées quelques heures par jour (chambre d’enfant exceptée) grâce à un diffuseur électrique non chauffant.
